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Le moulin Fleming, une affaire de famille

William Fleming naît vers 1786 en Écosse où vraisemblablement il épouse Janet Miller dans une église presbytérienne. En 1813, le couple a son premier enfant, suivi de six autres. De ces sept enfants, deux décèdent avant l'âge de six ans. C'est une famille qui semble très unie. C'est le fils aîné John, qui a pris la relève de son père. C'est lui que nous voyons sur cette photo.

Les enfants Fleming se nomment Elizabeth (qui décède à cinq ans), John, Margaret, Jane, Elizabeth, William et George.  En 1825, une fille engagée fait aussi partie de la maisonnée des Fleming, elle est âgée d'environ 16 ans. En 1838, Jane épouse Archibald Ogilvie, l'un des membres de la célèbre famille de meuniers. Les témoins présents au moment de la signature du contrat de mariage ne sont nul autre qu'Alexandre Ogilvie et James Goudie, les deux beaux-frères qui s’associeront en 1852 dans l'entreprise mère des minoteries Ogilvie qui domineront l'industrie de la farine à Montréal et au Canada. Or, Jane et Margaret décèdent en 1840, sans doute accidentellement, mais nous n'en connaissons pas les circonstances.

C'est l’aîné John qui prend la relève de William Fleming à sa mort en 1860. En fait, seuls John et Elizabeth survivent à leurs parents. Cependant, cette branche des Fleming ne laisse aucun descendant.

John Fleming perpétue la mémoire de son père en faisant tourner le moulin dont la structure a survécu jusqu'à nos jours. Durant sa vie, John cultive son lopin de terre autour du moulin. En 1861, il récolte carottes, poires et prunes sans oublier la production de beurre et de miel. Il emploie un jeune homme pour l'aider dans la production de farine pour valeur annuelle de 3 200 $. Il demeure meunier jusque vers la fin des années 1880.