C’est sous l’impulsion de soldats et de marchands britanniques, qui viennent s’installer à Québec et à Montréal après la guerre de Sept ans, qu’on assiste à l’éclosion de nombreuses brasseries. Puis, la clientèle pour cette boisson fermentée s’accroît de manière spectaculaire à la suite de l’arrivée de près de 10 000 loyalistes dans la Province of Quebec.
Les brasseurs d’origine française s’adaptent non seulement aux nouvelles réalités socioéconomiques en élargissant leur clientèle, mais bénéficient également des innovations technologiques et des savoir-faire anglais. Cet essor se fait sentir rapidement, car dans le recensement des industries du Bas-Canada de 1827, on dénombre l’existence de 14 brasseries à Montréal, dont celle de Joseph Chapman.