Malgré les ravages causés par l’épidémie de typhus, la population d’origine irlandaise s’implante durablement dans le quartier de Pointe-Saint-Charles. Un intense mouvement de construction résidentielle transforme le milieu jusqu'alors relativement peu urbanisé.
Des promoteurs immobiliers acquièrent des terrains, notamment d’anciennes terres agricoles ayant appartenu à la Congrégation de Notre-Dame, lotissent et revendent à des entrepreneurs pour loger la population ouvrière dans des maisons en rangée à toit plat, dont certaines subsistent encore aujourd’hui.
D'autres maisons sont bâties dans des fonds de cour. C'est là que se logent les moins favorisés.
À noter qu'en 1903, seulement 10 % des ménages de Montréal sont abonnés à l'électricité, car c'est un service encore très coûteux.